04 juillet 2018

Les scieries aimeraient envoyer du bois

Le dernier baromètre de l’activité des scieries montre des tensions importantes sur l’approvisionnement et une exigence toujours plus forte d’industrialiser les modes de production.
 

Publié ce mois de juin, le baromètre de conjoncture du 1er trimestre 2018 produit par France Bois Forêt illustre bien les difficultés actuelles rencontrées par le secteur, mais témoigne aussi d’une reprise amorcée il y a déjà un an.

Les scieries exploitant une dominante de feuillus voient leur chiffre d’affaires progresser, principalement en raison d’une inflation sur les prix qui s’explique par le manque de réserve de matière première. La hausse des prix est complexe à gérer sur le marché français, ce qui occasionne non seulement une sous-activité de certaines scieries mais également une érosion de leurs marges.

Du côté des scieries à dominante résineux, la demande sur les marchés exports reste forte, en particulier aux Etats Unis où les prix de vente sont élevés.
Si l’approvisionnement en grumes est convenable, à des prix corrects, le Sud –Ouest de la France subit des hausses de prix incompatibles avec le marché.

Dans ce contexte, les scieries françaises restent fragiles et doivent parallèlement dégager des moyens d’investissement pour moderniser leurs outils de production et optimiser leur rentabilité. La concentration du secteur s’amplifiant, l’enjeu de l’industrialisation reste crucial.

 

 

RETOUR AUX ACTUS